L’abbé Dominique Wiel, pédophile multirécidiviste

Dominique WIEL, le curé de l’affaire Outreau, ne cesse de dire que les enfants ont menti. Pourtant, si lui et d’autres ont été acquittés, 12 enfants ont été reconnus victimes par la justice.

WIEL voudrait faire croire qu’il n’y avait rien dans le dossier d’instruction à part les élucubrations d’enfants menteurs et de Myriam BADAOUI. Mais c’est tout à fait faux, et il le sait très bien. Comme un vrai pédophile, il est prêt à nier avec la plus grande force avoir commis les actes que tout le monde sait qu’il a commis. Enfin, tous ceux qui ont lu le dossier, y compris ses avocats.

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  • Pourquoi WIEL a-t-il participé à la pétition lancée début 2000 dans le quartier, suite au placement des enfants DELAY, afin que ces parents proxénètes récupèrent les enfants ? BADAOUI explique : « C’est mon mari. Il faisait tout avec M. WIEL pour récupérer les enfants pour qu’ils ne parlent pas » (D1947)
  • Est-ce que ce ne serait pas dans le jardin que WIEL a trouvé à DELAY pour cultiver quelques légumes que le corps de la petite fille tuée a pu être enterré ? Un témoin note aussi que WIEL a appris à jardiner à Thierry DELAY qu’il ne connait donc pas, d’après ses dires.
  • WIEL dit n’être allé que deux ou trois fois chez les DELAY, pourtant plusieurs témoins affirment le contraire, et des enfants aussi. Pourquoi déclare-t-il lors de l’enquête de voisinage que les DELAY étaient « isolés », que « le couple recevait très peu » ?  Etait-ce la stratégie mise en place de dire que les DELAY étaient seuls au monde, et cela contre absolument toutes els évidences du dossier ?
  • Le jeune D.P, 7 ans et demi, explique (D1855) : « Un jour je suis allé chez Dominique, il m’a demandé d’aller dans son lit, j’ai dit ‘non, non’ mais il m’a forcé et m’a poussé et je suis tombé, je me suis relevé et il m’a demandé de me déshabiller, il disait ‘allez dépêche, sinon je te reprends un autre coup’. Dominique a même dit ‘si tu le dis à ta mère, je te reprends un autre coup directement demain’ ». Il ajoute qu’il a eu très mal et qu’il a pleuré. Cet enfant explique que c’est DELAY qui a expliqué à WIEL comment violer les enfants sans laisser de traces.
  • Pourquoi BADAOUI dit-elle qu’il était son « confident », et pourquoi lui a-t-elle écrit plusieurs fois encore quand elle était en prison, et lui pas encore en prison, si ils ne se connaissaient pas vraiment ?
  • Pourquoi J.R, un enfant victime, dit-il que WIEL venait souvent chez les DELAY, et qu’il y subissait des viols ? Ce même enfant déclare que WIEL l’a sodomisé avec un objet en plastique dans le jardin ouvrier à côté : « Pour aller dans le jardin, Dominique l’avait [le godemichet] caché dans sa poche. Il avait mis dessus comme de la pommade et c’était transparent. Il l’avait sorti d‘un tube. Il a mis cette pommade juste avant de l’enfoncer dans mon derrière ». Il dit avoir peur de WIEL, et que WIEL a aussi violé trois de ses copains qui lui ont répété les faits.Wiel
  • Une autre victime, M.S, explique qu’il allait chez WIEL jouer à des jeux (il avait une table de ping pong et des jeux de société pour attirer les jeunes désœuvrés du quartier) et que « une fois ou deux », WIEL « baissait mon pantalon » avant de lui mettre « quelque chose en plastique de couleur blanche ». cet enfant cite trois autres victimes qu’il a vu se faire agresser par WIEL.
  • A son sujet, un des accusés déclare (D617) : « il préférait les petits garçons aux petites filles. Il faisait des sodomisations aux enfants et obligeait les enfants à lui faire des fellations. Il allait très souvent chez M et Mme DELAY. Il a sodomisé les enfants de M et Mme DELAY, C. aussi et les petits garçons de Mme F.. Concernant ces derniers enfants, ils venaient avec leur père Thierry DAUSQUE. Il faisait des prises avec la caméra de M et Mme DELAY ».
  • Pourquoi WIEL a-t-il demandé comme avocat Me NORMAND, pourtant avocat des enfants victimes payé par le conseil général, dès son incarcération en novembre 2001 ? Se connaissaient-ils déjà ? Etaient-ils amis ?
  • Pourquoi tous les gosses de quartier savaient-ils que WIEL était un pédophile, et cela bien avant qu’il ne soit cité dans l’affaire ?
  • D’après des sources provenant de la police d’Outreau, WIEL était déjà protégé avant le début de l’affaire. Plusieurs plaintes le concernant ont été reçues, mais les flics avaient l’ordre de ne rien faire. Qui a donc protégé de pédophile récidiviste pendant toutes ces années? Finalement, sans l’opiniatreté du juge BURGAUD, WIEL n’aurait jamais été embêté pour sa participation à plusieurs réseaux pédophiles à Outreau.
  • Un autre gamin a parlé d’abus sexuels commis par WIEL, en 1993, 1994, quand il avait 11 et 12 ans, avant de se rétracter. Il avait pourtant expliqué les divers rendez-vous avec WIEL après la messe, de manière circonstanciée. Il précise même que WIEL lui a demandé « d’essayer de faire la même chose avec des enfants de mon âge et de lui raconter. J’ai eu des relations de ce genre avec des enfants de mon âge et je devais ensuite lui raconter dans les détails ce que j’avais fait ».
  • Une vingtaine d’enfants ont été identifiés par des adultes ou par d’autres enfants victimes, comme ayant été agressés ou violés par WIEL. Au moins huit enfants ont clairement dit qu’il les avait violés. Quatre adultes ont confirmé, les quatres jugés coupables. Car tous seuls ceux qui ont admis leur responsabilité ont été condamnés. Ce qui finalement les honore, comparé aux acquittés qui continuent à s’en prendre publiquement aux victimes dès qu’ils en ont l’occasion.outreau_2163686_1713
  • Comment se fait-il que tous les protagonistes qui dénoncent WIEL et ne pouvaient pas se parler entre eux, disent qu’il ne touchait pas les filles et qu’il était seulement attiré par les garçons ? Pourquoi tous ces gens disent que WIEL filmait aussi les partouzes ?
  • Pourquoi Daniel LEGRAND fils (acquitté pour les actes qu’il n’a donc pas commis lorsqu’il était majeur mais que va repasser au tribunal en mai 2015 pour les faits « présumés » qu’il aurait commis lorsqu’il était encore mineur) reconnait-il Dominique WIEL sur photo alors qu’il vit loin d’Outreau et dit n’y avoir jamais mis les pieds ? On remarque également que le 24 janvier 2002, suite aux rétractations de Daniel LEGRAN qui dit avoir accusé WIEL à tort, Le Monde titre sur ce »coup de théâtre » qui n’en est pas un.
  • Comme plusieurs acquittés, les expertises psychologiques de « l’abbé WIEL » ont mis en évidence des traits communs aux abuseurs sexuels tels que le détachement affectif, le besoin de maîtrise, l’absence de référence aux valeurs morales et aux interdits
  • Pourquoi WIEL a-t-il fait partie du comité de soutien au curé pédophile LEFORT ? François Lefort des Ylouses, de son vrai nom, a été condamné en 2005 à 8 ans de prison pour avoir violé six enfants des rues au Sénégal en 1995. Depuis, il répète à qui veut l’entendre qu’il est innocent.
  • En juin 2004, à l’issue du procès en première instance, WIEL a été condamné à 7 ans de prison. C’est donc que le dossier n’était pas vide le concernant. Certes, seulement trois viols et deux agressions sexuelles avaient été retenus sur la masse de viols commis par le curé défroqué. Pourquoi est-il libéré discrètement un mois plus tard en conditionnelle, alors qu’il n’est pas encore acquitté ? En appel, comme par miracle, les trois enfants (hors fratries DELAY et LAVIER) qui l’accusaient depuis 5 ans avec constance se rétractent.
  • Dans son livre « Que Dieu ait pitié de nous » publié en 2006, WIEL déclare que les deux couples condamnés sont innocents ou presque, et il a même été jusqu’à écrire une lettre ouverte aux deux ainés des DELAY pour les traiter de menteurs.  Il leur écrit : « je n’ai jamais cru à vos récits de viols, et même jamais cru à la culpabilité de vos parents ». Ceci, alors que ces deux enfants ont été reconnus comme victimes, de leurs parents et d’un autre couple, et indemnisés pour cela (modestement comparé aux sommes mirobolantes perçues par les acquittés, mais ils ont été reconnus victimes par la même justice qui a acquitté WIEL).
  • Depuis l’affaire, WIEL fait des conférences dans les écoles, passe à la télé, fait figurant dans des « documentaires » réalisés par des journalistes qui ne veulent voir qu’un côté de l’affaire, ou même dans un documentaire réalisé par l’acquittés d’Outreau Karine DUCHOCHOIS, une honte de partialité et de mensonges.
  • En 2011, La Voix du Nord nous apprend que WIEL est à Calais trois jours par semaine afin d’ « aider les migrants ». Mais surtout, « Il anime aussi chaque mois une formation aux faits-divers à Paris, à destination des journalistes de France 3 »

WIEL a été condamné à 7 ans de prison en première instance, et ce n’est pas parce que le dossier était vide. Aujourd’hui, des dizaines de victimes attendent toujours que la justice passe. Aujourd’hui, il s’en prend certainement aux enfants migrants à Calais, mais il est difficile de croire, vu son niveau de perversion, qu’il a mis fin à ses activités pédophiles.

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